1. Voici un index des destinataires des lettres de Marceline Desbordes-Valmore. Il comprend :
a/ Les noms que l'on va retrouver dans l'index des lettres (lettres envoyées comme reçues).
b/ Les noms révélés avec les lettres que j'appellerais « manquantes » qui sont des lettres que nous savons avoir été écrites, parce qu'il y est fait allusion dans une autre lettre par exemple, mais dont nous n'avons plus la trace matérielle immédiate (elles ont été détruites, sont perdues ou dispersées dans des collections privées).
2. Cette liste comporte pour le moment à peu près cinq cent entrées :
a/ Lorsqu'il y a un doute sur la validité d'un nom, celui-ci est alors suivi d'un point d'interrogation entre crochets carrés.
b/ Les personnes morales (académies, journaux...), comme aussi les noms des personnes qui ne sont contactées qu'anonymement, pour leur fonction (ministres, par exemple,) n'apparaissent pas.
c/ Quelques destinataires ou expéditeurs, peu nombreux, sont restés anonymes.
3. Les noms suivent l'ordre alphabétique :
a/ Quand il y a plusieurs prénoms, le prénom le plus usuel est précisé entre guillemets.
b/ Certaines personnes ont deux noms, c'est notamment le cas des mariages évidemment. Mais cependant chaque personne n'a qu'une seule entrée dans cet index. Et afin de ne pas être amené à ce qu'une même personne apparaisse plusieurs fois, j'ai dû choisir celui des noms qui m'a semblé le plus usuel : ainsi, par exemple, la sœur de Marceline Desbordes-Valmore, Eugénie, se trouvera au nom de Drapier, son nom d'épouse, tandis que la fille de Marceline Desbordes-Valmore, Ondine, qui va prendre le nom de Langlais, apparaîtra cependant sous celui de Valmore, nom par lequel il m'a semblé que l'on pouvait davantage la connaitre, nom qui par ailleurs est un pseudonyme, pour Lanchantin.
(1778 - 1862) - Magistrat. Bibliothécaire de la ville de Douai.
Au service des Bonaparte au moment de la guerre d'Espagne, il devient, dans les années 1810, officier d'administration. En 1826 il crée le Mémoriel de Scarpe, journal de Douai, que Marceline Valmore lira, grâce à lui, régulièrement. Magistrat à Douai, au début des années 1830, il est nommé bibliothécaire de cette même ville en 1834.
Sa correspondance avec Marceline Valmore va du début des années 1820 jusqu'à sa mort à elle, dans les années 1850, dans des lettres de plus en plus longues. M. Duthilloeul à été pour MDV d'une aide précieuse et très sympathique, notamment en servant d'intermédiaire entre elle et son frère, Félix, resté à Douai (il essaye de lui trouver un travail, il transmet l'argent qu'elle lui envoie...), mais aussi en s'occupant de l'impression de plusieurs de ses poèmes.
C'est probablement à Lyon qu'elle et MDV entrèrent en contact. En octobre 1830, Mme Favier, qui réside à ce moment-là à Lyon, tout comme MDV, cherche à faire connaître à MDV un musicien nommé M. Feuillet qui aura très certainement mis en musique de ses vers. Relation suivie, il est question d'elle à plusieurs reprises dans sa correspondance, dans des lettres à son mari notamment. MDV parle de son altruisme et la respecte beaucoup.
Epouse d'Amédée-Félix-Barthélémy Geille, graveur. On sait qu'elle eut à coeur de garder l'atelier de son mari, en dépit de toutes les impossibilités, après la mort prématurée de celui-ci en 1843.
(1791 à Cenon-la-Bastide (en Gironde) - 1869 à Bordeaux)
Avocat, magistrat, puis conservateur de la bibliothèque publique de la ville de Bordeaux, littérateur, par ailleurs légitimiste.
Excellent ami des Valmore, Marceline Valmore l'a rencontré, à Bordeaux, vers 1823, par l'entremise de la cantatrice italienne, Angélique Montano. Elle correspondra avec lui pendant près de trente ans, jusque dans les années 1850.
(30 septembre 1812, à Montreuil sur mer - 20 novembre 1885, à Douai)
Avocat au barreau de Douai, il entre dans l'administration par l'intermédiaire de son oncle, Martin du Nord. Député du Pas-de-Calais, sénateur, consseiller général.
Il s'agirait de l'épouse de Jean-Baptiste-Roger d'Henneville (1780-1856) qui, au moment de la lettre ci-dessous (destinée à demander un appui du mari de cette destinataire), est lié au monde du théâtre, comme administrateur en charge du matériel du conservatoire de Paris, charge qu'il occupera jusqu'en 1842.